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      Io penso di no. Dal 1660 al 1700 la Francia aveva dei chimici di valore assai mediocre. Quando fu fondata la R. Accademia delle Scienze di Parigi, nel 1666, furono chiamati a farne parte alcuni chimici, i quali per nulla hanno contribuito al progresso della scienza. Lavoravano senza un concetto direttivo, e nemmeno con quell'arte sperimentale che in Germania almeno guidava il Kunckel, il Glauber, il Glaser ed altri.
      Uno dei migliori chimici e di maggior grido che aveva allora la Francia era il Duclos, medico di Luigi XIV e membro dell'Accademia delle Scienze. Chimico di nessun valore, e ciarlatano. Il Bertrand nel libro: L'Académie des Sciences et les Académiciens de 1666 à 1793, p. 6, così scrive del Duclos:
      Duclos, dans le programme des travaux de chimie, étale tout d'abord la confiance d'un ignorant qui ne doute de rien. La chimie, il ne faut pas l'oublier, est de création toute récente, et les transformations des corps n'avaient jamais été rattachées, avant Stahl, qui vint quarante ans plus tard, à une théorie réellement scientifique. Duclos cependant n'y aperçoit pas de secrets; il déclare le nombre des éléments, en assigne la nature et le rôle et, sans marquer aucun embarras, émet et propose comme indubitables les principes les plus absolus et les plus faux. Le soufre, le mercure et le sel ne sont pas, suivant lui, des corps simples, et par la résolution des mixtes naturels, il ne reste jamais que de l'eau. C'est elle qui, altérée par un efficient impalpable et spirituel, produit le mercure, le soufre et le sel.


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Domenico Guglielmini e la sua opera scientifica
di Icilio Guareschi
Utet Torino
1914 pagine 188

   





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