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      C'est en analysant les cendres de cette soie qu'il arriva à ce résultat: 100 parties de soie, séchée à 100°, ont donné 0,770, - 0,994, -- 1,012 de cendres, dont chaux de 0,420 à 0,489, -- magnésie 0,142, -- alumine et sesquioxyde de fer de 0,162 à 0,450. M. Sobrero examina comparativement d'autres soies moulinées du commerce et une soie grége (seulement dévidée du cocon), et y trouva les mêmes bases, quoique en quantité moindre que dans la soie précédente. Dans la soie grége (du Piémont) il trouva, pour 100 de soie séchée à 100°, 0,644 de cendres contenant 0,526 de chaux, 0,118 de sesquioxyde de fer et d'alumine, et à peine des indices de magnésie. La croûte insoluble qui s'était formée sur le bain du décreusage contenait les combinaisons des acides gras du savon avec les bases susmentionnées. En effet, 100 parties de cette matière, séchée à 100°, contenaient 6,730 de chaux, 1,351 de magnésie, 0,152 d'alumine, 0,376 de sesquioxyde de fer. La présence de la chaux dans la soie et son influence sur l'opération du décreusage avaient déjà été signalées par M. Guinon (Technologiste, avril 1856). Ce chimiste expliqua, par l'action de cette base sur le savon, la production de taches et de points qui se montrent sur les étoffes après le cylindrage. Mais il n'avait pas fait mention des autres bases, qui pourtant ont été trouvées en plus ou moins fortes proportions dans toutes les soies analysées par M. Sobrero, qui, en outre, les a reconnues aussi dans l'enveloppe du cocon non encore travaillé, et partant dans la soie telle qu'elle sort du corps du ver à soie.


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Memorie scelte
di Ascanio Sobrero
Utet Torino
1914 pagine 184

   





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