Monsieur Richardson nel suo Trattato di Pittura alla pag. decimasesta del primo tomo, della stampa d'Amsterdam, non vuol decidere su questa disputa, dicendo: Je laisse a Vasari et a Bellori à disputer si Raphael devoit aux ouvrages de Michel-Ange la subilmité de son stile; mais il est incontestable, qu'étant arrivé a Rome, il se perfectionna par les avantages qu'il tira de ce qu'il y vid: e nel tom. II alla pag. 73, parlando del passaggio di Raffaello da Firenze a Roma, dice: Ce fut-là qu'il vid les ouvrages de Michel-Ange, dont le stile peut plutót s'appeler Gigantesque, que grand; et qui lo distingua assez de tous les autres maîtres de son tems. Je sai bien qu'on a douté si Raphael a tiré le moindre avantage d'avoir vu les ouvrages de ce grand Sculpteur, Architecte et Peintre en même tems. Parla qui del nostro Bellori, e lo cita in margine, appunto col numero della pag. 86 della sua Descrizione delle immagini etc. Mais au lieu de lui faire honneur par-la, comme on le prétendoit, il me semble au contraire, que c'est plutôt lui faire tort. Il était trop prudent, et trop modeste, pour ne se pas servir de tout ce qui pouvoit meriter son attention. Pour preuve de cela, j'ai un dessein de sa main, où l'on remarque clairement le goût de Michel-Ange. Je ne dis pas, qu'il sen soit tenu à cela; son esprit sublime aspiroit à quelque chose, qui surpassâ tout ce, qu'on avoit vu jusqu alors; et il l'executa aussi dans un stile, qui étoit un composé si judicieux de l'antique, du goût moderne, et de la natura, le tout relevé par ses idées admirables, qu'il semble qu'il n'auroit pu se servir d'aucum autre stile, soit des maîtres de son tems, ou de ceux; qui sont venus apres lui, qui eût pu si bien convenir aux ouvrages, qu'il avoit à fair.