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      A l’instant les jambes remuent, la queue se replie tortueusement, et tout le corps agité se courbe et s’elance de droite à gauche, et de gauche à droite. N’est-ce pas à cause que la partie supérieure de la moëlle épiniere, la source principale des nerfs, est irritée?
      §. 43. On peut obtenir, par une semblable opération à-peu-près les mêmes effets dans une souris, un petit oiseau etc. mais il faut en ôter, non seulement la première peau et les autres intéguments, mais aussi de la chair, à raison que leur dos les plus charnu, et les principaux nerfs et la moëlle se trouvent plus cachés par cette chair, et par les os mêmes du tube vertebral. Il est aisé en effet de comprendre que le courant de fluide électrique, occasionné par les deux armures, ne penétrant qu’à une certaine profondeur les parties de l’animal recouvertes par ces armures, ne peut guère atteindre ni la moëlle épinière, ni les principales branches des nerfs, qui entrent dans l’intérieur des membres, si les os, la chair, et d’autres intéguments interposés ont une epaisseur considérable. On comprend aussi pourquoi dans les grands animaux, chiens, agneaux etc. on ne réussit pas à exciter de cette manière des mouvements dans tous les membres, je veux dire en appliquant les deux armures au dos, quoique décharné. Les gros troncs des nerfs restent encore trop cachés, et ensevelis; il n’y à que des branches ou ramifications qui gissent peu au dessous des dites armures, et ces branches n’aboutissent, pour la plus-part, qu’à certaines parties extérieures et voisines; en conséquence on ne voit naître communément que des contractions et des palpitations superficielles dans tel ou tel autre muscle.


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Collezione dell'opere del cavaliere conte Alessandro Volta patrizio comasco
Tomo Secondo - parte prima
di Alessandro Volta
Editore Romei Firenze
1858 pagine 193